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Samedi 22 février : embarquez à bord du sous-marin jaune avec Pierre.

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Mon sous-marin jaune - Jón Kalman Stefánsson
  • Chronique de Pierre :


    En refermant « Mon sous-marin jaune » de Jón Kalman Stefánsson, j’ai immédiatement attrapé mon crayon pour rédiger une chronique tant j’avais hâte de partager avec vous mon enthousiasme pour ce livre (j’ai également fait ou failli faire deux folies que vous découvrirez si vous parvenez à me lire jusqu’au bout !). N’ayant pu achever l’article d’un seul trait, je décide quelques semaines plus tard, par souci de cohérence, de repartir d’une page blanche. Mais qu’il s’agisse de court terme ou de terme moyen, le constat ne varie pas d’une once, le roman est bon, excellent même.


    Pourtant, les choses n’étaient pas très bien engagées, d’une part parce que le livre m’avait été offert (qu’il soit dit ici que je n’aime pas ne pas choisir mes bouquins !), d’autre part en raison de sa couverture d’un goût douteux, et enfin parce qu’aussi fan puissé-je être des Beatles, le pitch me laissait totalement perplexe. Il m’aura donc fallu quelques mois avant que je ne daigne ouvrir (et me mettre à) l’ouvrage.


    Avant de vous en dire davantage, laissez-moi vous prodiguer chers lecteurs, un conseil. Si au départ vous rencontrez quelques difficultés à vous acclimater au récit, persévérez ! Oui, persévérez, vous ne le regretterez pas, car ce roman aux abords foutraques est en fait conçu comme une investigation psychologique du narrateur, avec des allers et des retours successifs sur des faits qui ont marqué son enfance. Ce narrateur, qui n’est autre que JK Stefánsson lui-même, tente de consoler une bonne fois pour toute l’enfant qui, pour supporter la mort de sa mère, un père dysfonctionnel et la solitude, se réfugie dans un abri, son sous-marin jaune (mais de quoi s’agit-il ? Vous le découvrirez…). Donc oui, ça surprend au début, ça déstabilise même, mais par pitié faites-moi confiance, persévérez.


    Ce qui impressionne dans ce livre, c’est la beauté de la langue, aussi pure que les paysages bruts de la côte de Strandir que survolent les sternes arctiques. C’est la poésie subtile de l’enfant qui rêve pour tromper la solitude et adoucir les assauts de la réalité. C’est l’intelligence de JK Stefánsson qui repasse et distille ses souvenirs, non sans humour, pour triompher de la mort.


    Aussi je vous le dis (enfin), vous achèterez deux choses en refermant ce livre : un autre roman de JK Stefánsson et un billet d’avion pour l’Islande.


RDV sur notre quai des livres :


 
 
 

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