Pierre MOLITOR
Enfant
Pierre Molitor, enseignant, Saint-Gilles près de Saint-Lô dans La Manche.
Une phrase pour vous présenter
Pluri-maniaque angoissé, insolent et rêveur, je pense inlassablement contre moi-même de peur de me tromper.
Si tu étais un roman
« La confusion des sentiments » de Zweig mon premier vrai roman. Comme le 1er baiser, la 1ère cigarette… c’est lui que je recherche dans tous les autres, alors même que je ne m’en souviens plus.
Je ne peux m’empêcher d’y ajouter « Devenir Carver » de Rodolphe Barry, le livre qui donnerait envie d’écrire à n’importe qui.
Un genre littéraire
Le néo-naturalisme provocateur. En grande partie à cause de l’auteur cité ci-dessous.Un auteur
Michel Houellebecq, le seul écrivain dont j’ai lu tous les livres.
Un mot
Enfant. Je ne sais pas exactement pourquoi ce mot me fait pleurer.
Une lettre
J’aurais pu choisir une lettre d’amour mais je préfère largement le « P » pour rigoler.
Et puis le « T ».Un signe de ponctuation J’hésite beaucoup entre le point d’interrogation pour sa dimension métaphysique et le sentimental point d’exclamation. Pour ne pas choisir je prendrai les accolades mes amis !
Un héros/une héroïne de la littérature
Martin Eden pour son intégrité radicale. Et pour le clin d’oeil à ce cher Bastien.
Une époque
La fin des années soixante pour le rock, la liberté sexuelle, le champ des possibles.
Un lieu
Plus encore que la bibliothèque, le bureau. L’endroit où l’on pense, où on lit et où l’on écrit.
Un adage
Longtemps celui-ci m’a accompagné : « Tout sauf l’indifférence ». Je tente maladroitement aujourd’hui d’en réparer quelques méfaits.