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Tout simplement la vie d'un homme avec son chien. C'est magique

Son odeur après la pluie

Cédric Sapin-Defour

Genre

Roman canin

Résumé

C’est une histoire d’amour, de vie et de mort. Sur quel autre trépied la littérature danse-t-elle depuis des siècles ? Dans Son odeur après la pluie, ce trépied, de surcroît, est instable car il unit deux êtres n’appartenant pas à la même espèce : un homme et son chien. Un bouvier bernois qui, en même temps qu’il grandit, prend, dans tous les sens du terme, une place toujours plus essentielle dans la vie du narrateur.

Citation

"Prendre un chien, c’est accueillir un amour immarcescible, on ne se sépare jamais, la vie s’en charge, les déclins sont illusoires et les fins insoutenables. Prendre un chien, c’est se saisir d’un être de passage, s’engager pour une vie ample, certainement heureuse, irrémédiablement triste, économe en rien."

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Cédric Sapin-Defour

Cédric Sapin-Defour a 47 ans. Mi-enseignant mi-voyageur, il vit dans le Beaufortain quelques mois par an et le reste du temps en itinérance. Il écrit sur ce rêve un peu fou que « les hommes et la nature réapprennent à vivre ensemble ». Il a précédemment publié Gravir les montagnes est une affaire de style et Espresso chez Guérin, ainsi que L'Art de la Trace chez Transboréal.

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L'oeil de votre chroniqueur.euse

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Soyons honnêtes, au départ, j'étais franchement dubitative à l'idée de lire ce roman, centré sur les 13 années de vie commune de l’auteur avec son chien. N’étant pas particulièrement fan des animaux, je craignais au mieux de passer à côté de l’histoire, au pire d’être agacée par un récit à l’eau de rose.
Mais curieusement, dès les premières pages, j’ai senti que ce livre avait quelque chose qui pouvait me séduire. Et je ne me suis pas trompée.

J’ai rapidement été captée par le ton et l’écriture de l’auteur. Une plume délicate, presque précieuse, qui a le mérite d’apporter de l’élégance et de la hauteur à un sujet qui, traité différemment aurait pu paraitre mièvre. Décalage accentué par le ton empreint d’autodérision de l’auteur. Il semble pleinement conscient de l’aspect un peu dérisoire que certains lecteurs pourraient trouver à son attachement quasi démesuré pour son chien. Mais il ne souhaite pas nous convertir. Il s’agit juste pour lui de raconter ce lien sincère et émouvant avec une lucidité et un regard tendre, parfois amusé.
Et au fil des pages, ce qui me semblait n’être qu’un livre sur un chien et devenu bien plus : une réflexion sur la fidélité, l’amour inconditionnel, et cette capacité qu’ont les animaux à nous ramener à l’essentiel, à ce qu’il y a de plus humain en nous.

Et à ma grande surprise, j’ai été émue, voire carrément attendrie par cette relation, qui ne m’est finalement pas apparue moins « estimable » qu’une autre.  
Alors oui, je partais avec un a priori, mais je dois avouer que ce roman a réussi à me rappeler que nos attachements les plus simples sont souvent ceux qui nous bouleversent le plus et qu’il serait dommage de s’en priver.

Je ne suis certes pas devenue une amoureuse des animaux, mais j’ai beaucoup aimé ce récit qui, au fond, parle autant de l’auteur que de son fidèle compagnon. Bref, un beau roman à lire, même (et surtout) si vous n’aimez pas les chiens !

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